En septembre 2013, deux cardiologues, le Dr Julien Seitz et le Dr Clément Bars, débutent l’étude clinique "Substrate HD" afin de valider leur approche d'ablation basée sur les EGMs. L'objectif est de cartographier et d'ablater les drivers extra-veineux responsables de la fibrillation atriale, aussi appelés " zones de dispersion spatio-temporelle".

Les deux médecins s’associent à l'équipe du Dr André Pisapia à l'hôpital Saint-Joseph de Marseille, qui s’appuie également sur une approche basée sur les signaux pour traiter la fibrillation atriale. À cette période, ils rencontrent le Dr Jérôme Kalifa, MD, PhD, dont les travaux de recherches visent à mieux comprendre les mécanismes responsables de la FA à l’aide de modèles mathématiques .
La collaboration entre les trois médecins débute alors, avec pour objectif d’affiner le concept de dispersion spatio-temporelle.

L’année 2016 marque un tournant pour le projet. Les trois cardiologues réalisent qu'un algorithme traditionnel ne peut pas reproduire fidèlement l'analyse multiparamétrique effectuée par le cerveau humain. Ils comprennent que l'utilisation de l'IA et des algorithmes de machine learning est nécessaire pour reproduire leur expertise technique de façon reproductible.

Vers la fin de l'année 2016, Théophile Mohr Durdez, un talentueux étudiant de l’école Polytechnique en data science rejoint le projet. Sa mission est de développer les algorithmes de machine/deep learning nécessaires, ce qui permet de concrétiser le projet.

Grâce aux efforts de ces quatre membres fondateurs, Volta Medical est né.